Je me prépare pour mon premier demi-marathon

Je compte courir le demi-marathon de Montréal le 22 septembre 2024. 🤪 Voici les pourquoi et quelques objectifs.

Je me prépare pour mon premier demi-marathon

Après mon 5km avec Pippin en mars, j’ai réalisé que mon chien adolescent est en voie de devenir un sérieux athlète canin et que, pour pouvoir courir avec lui, j’allais vraiment avoir besoin d’améliorer mon cardio.

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Me réserver une place sur la ligne de départ du demi-marathon de Montréal, cependant, va un peu plus loin que de simplement travailler sur mon cardio.

Alors, pourquoi un demi-marathon?

  • Parce que, avant que mes conditions chroniques ne prennent le dessus, je me considérais une personne capable de relever des défis physiques impressionnants. Cette force me manque!
  • Parce que je veux me prouver que, même dans la poursuite d’un objectif comme un demi-marathon, que je suis aussi capable de continuer ma rémission de mon trouble alimentaire[1] ainsi que le mégaburnout cognitif de l'année passée (sans retomber dans l'anorexie sportive!)
  • Parce que m’entraîner pour un événement particulier me manque!
  • Parce que je veux me prouver que même une personne de ma taille est capable de relever ce défi.
  • Parce que je veux ressentir que j’ai le droit de revendiquer le mot: « athlète ».
  • Parce que le mouvement est un cadeau.
Sur une table, des cahiers et du matériel d'art.

J’ai commencé mon bloc d’entraînement pour le demi-marathon le 30 mai 2024. Trois semaines et quelques jours plus tard, je vois déjà des petites améliorations quand je cours. C’est vraiment cool. Je réapprends une leçon découverte à travers la danse: même les plus petits efforts réguliers peuvent avoir des résultats exponentiels.

Pendant que je poursuis ce bloc d’entraînement, voici quelques incontournables considérations pour protéger ma santé:

  • L’objectif, drôlement, n’est pas de courir un demi-marathon. L’objectif est de m’entraîner pendant 16 semaines (14 semaines + 2 semaines pour le taper) tout en dormant un minimum de 8 heures par nuit, en suivant le plan alimentaire défini par mon traitement, en évitant de me blesser, et en conservant assez d’énergie pour travailler sur mon écriture, pour m’amuser, pour mon chien et mes autres responsabilités.
  • Si, pour n’importe quelle raison, je n’arrive pas à courir mon demi-marathon, toutes les informations acquises pendant ce bloc d’entraînement seront très utiles pour mon prochain projet athlétique.
  • Je le répéterai encore et encore: le mouvement est un cadeau. Si la gratitude n’est pas au cœur de chaque effort, ça veut dire qu’il est temps de mettre fin à l’expérience.
Une photo de Gersande qui sourie dans la caméra à la fin d'une session d'entrainement dans la montagne.

Je compte écrire davantage comment s’est déroulé le début de l’entraînement après ma semaine 4 ou 5. Donc, si entretemps tu as des questions à me poser à ce sujet, n’hésites pas à me laisser un commentaire ou de m’envoyer un message.

Et, aussi, souhaite-moi bonne chance!


  1. Ça fait plus d’un an que je cherche le courage pour discuter ouvertement le fait que je suis un programme pour le traitement des troubles psycho-alimentaires. Les détails viendront lorsque je me sentirais capable d’aborder le sujet calmement, promis! ↩︎