Un pas super le fun petit cas de gouffre intérieur
Des photos et quelques lignes pour ne pas laisser s'enfuir sans traces le début de mon premier automne aux études kin...
Septembre s'est envolé en un clin d'œil et le mois d'octobre est à gros risque de faire exactement la même chose, donc je savais que j'allais vouloir faire un petit effort pour marquer le passage de la mi-session. (Comme le disent mes ami.e.s dans le monde du ballet: halfway through Nutcracker season!)
Dans mon dernier weeknote de septembre, je décrivais que je m'emballais dans 6 cours pour mon programme de kinésiologie à l'UQÀM. Je pense que ce fardeau de 6 cours de premier cycle universitaire serait beaucoup plus facile à gérer si ma santé n'était pas, un peu, beaucoup, sur le point de frôler le néant. En fin septembre, j'ai eu une réaction catastrophique à un de mes médicaments (j'ai même été obligé — à mon énorme découragement — de sauter la retraite Ballet Hop! à cause de ça) et cet épisode continue de me causer des problèmes aujourd'hui, surtout en terme d'épuisement musculaire.
En plus, mon tibia (qui est la raison j'ai raté mon 'ti demi-marathon de septembre) n'est pas encore en forme. Je dois en discuter davantage avec ma physiothérapeute cette semaine, mais disons que, comme d'habitude, je tolère très mal mon arrêt sportif en plus des grosses restrictions sur mes balades avec Pippin. Énorme fatigue (beaucoup trop familière) devant toutes mes blessures et autres petits bobos; sans pouvoir bouger, j'ai l'impression de ne plus être capable de larguer le gouffre.
Surtout, chaque fois que je trébuche dans les escaliers à la fac (en plus de la faiblesse, l'épisode de septembre a également semé un gros désordre dans ma conscience spatiale), je pense à ces photos que j'avais mises sur mon Instagram, de la dernière fois que j'ai couru avec Pippin sur la montagne en juillet:
J'ai du mal à me défaire de l'idée que cette sortie du 18 juillet était, sans que je ne le sache, ma dernière course avec le petit loup. Croisons les doigts que je serais capable de reprendre l'effort, particulièrement la danse et mes sorties avec Pippin, bientôt. Comme mon conjoint Leif me le répète souvent, tout ça c'est temporaire, et j'ai déjà traversé de bien pires tempêtes. Bon, j'essaie d'y croire.
Il y a des endroits de notre pauvre cœur qui n'existent pas encore et où la douleur entre afin qu'ils soient. — Bloy
BON! Il me reste deux examens de mi-session et beaucoup trop de devoirs et de lecture à faire pour donner trop de place au bon vieux gouffre. Donc: assez de pleurnichage! On ne lâche pas! Voici quelques photos pour faire plaisir à nos organes oculaires, et à très bientôt.
Lecture du moment
Je termine ma lecture de Move the Body, Heal the Mind de Jennifer Heisz, la directrice du labo NeuroFit à McMaster. Que l'on aime bouger déjà ou si on pense qu'on aimerait peut-être bouger un peu plus, le livre est un très intéressant point de départ.
mÀj Nemetona Electronica
Pour recueillir mes derniers ajouts:
- Cogito, Ergo Sum
- Raisonnement
- Classiques littéraires québécois des lecteurices de La Presse en 2024
- Alternatives to Google Search (mÀj)
- Mixtapes Collection
Et quelques gazouillis
La citation de Bloy est extrait de mon bouquin d'Ormesson que je trimballe partout avec moi, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu?.