Un pas super le fun petit cas de gouffre intérieur

Des photos et quelques lignes pour ne pas laisser s'enfuir sans traces le début de mon premier automne aux études kin...

Un pas super le fun petit cas de gouffre intérieur
Le 6 octobre 2024: Pippin se lèche son nez après avoir plongé son museau dans l'eau. L'épagneul de 15 mois porte une veste orange de sécurité en explorant le bord d'un lac et toutes les feuilles jaunes que le vent a balayées devant lui.

Septembre s'est envolé en un clin d'œil et le mois d'octobre est à gros risque de faire exactement la même chose, donc je savais que j'allais vouloir faire un petit effort pour marquer le passage de la mi-session. (Comme le disent mes ami.e.s dans le monde du ballet: halfway through Nutcracker season!)

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Dans mon dernier weeknote de septembre, je décrivais que je m'emballais dans 6 cours pour mon programme de kinésiologie à l'UQÀM. Je pense que ce fardeau de 6 cours de premier cycle universitaire serait beaucoup plus facile à gérer si ma santé n'était pas, un peu, beaucoup, sur le point de frôler le néant. En fin septembre, j'ai eu une réaction catastrophique à un de mes médicaments (j'ai même été obligé — à mon énorme découragement — de sauter la retraite Ballet Hop! à cause de ça) et cet épisode continue de me causer des problèmes aujourd'hui, surtout en terme d'épuisement musculaire.

Sur une tasse de thé, un petit dessin de phoque, jeu de mot bilingue et très enfantin.
Phoque!

En plus, mon tibia (qui est la raison j'ai raté mon 'ti demi-marathon de septembre) n'est pas encore en forme. Je dois en discuter davantage avec ma physiothérapeute cette semaine, mais disons que, comme d'habitude, je tolère très mal mon arrêt sportif en plus des grosses restrictions sur mes balades avec Pippin. Énorme fatigue (beaucoup trop familière) devant toutes mes blessures et autres petits bobos; sans pouvoir bouger, j'ai l'impression de ne plus être capable de larguer le gouffre.

Surtout, chaque fois que je trébuche dans les escaliers à la fac (en plus de la faiblesse, l'épisode de septembre a également semé un gros désordre dans ma conscience spatiale), je pense à ces photos que j'avais mises sur mon Instagram, de la dernière fois que j'ai couru avec Pippin sur la montagne en juillet:

J'ai du mal à me défaire de l'idée que cette sortie du 18 juillet était, sans que je ne le sache, ma dernière course avec le petit loup. Croisons les doigts que je serais capable de reprendre l'effort, particulièrement la danse et mes sorties avec Pippin, bientôt. Comme mon conjoint Leif me le répète souvent, tout ça c'est temporaire, et j'ai déjà traversé de bien pires tempêtes. Bon, j'essaie d'y croire.

Il y a des endroits de notre pauvre cœur qui n'existent pas encore et où la douleur entre afin qu'ils soient. — Bloy

BON! Il me reste deux examens de mi-session et beaucoup trop de devoirs et de lecture à faire pour donner trop de place au bon vieux gouffre. Donc: assez de pleurnichage! On ne lâche pas! Voici quelques photos pour faire plaisir à nos organes oculaires, et à très bientôt.

En plus de la danse et mon petit demi-marathon, un autre projet de reporté: Pippin et moi allons tenter d'apprendre à chasser pour de vrai ensemble l'automne prochain. On se pratique GENTIMENT avec les pigeons montréalais entretemps!
Dans un des ascenseurs à l'UQÀM, un collant que je vois partout pour rageclimatique.org, « le greenwashing me vait vomir » sur les logos de Northvolt, FSC, entre autres.
Selfie dans cette lumière parfaite de l'automne — je porte dans cette photo mon hoodie iconique Goatbunny, « All Thoughts Headachy ».
Au Wilder Institute, pendant un déplacement à Calgary en mi-septembre pour les noces de ma cousine, j'ai pu me rapprocher de cette superbe chouette. Un bombastic side eye magnifique! (La photo est aussi sur mon 'gram.)
Pippin est toujours très heureux de venir avec nous dans des cafés ou restaurants. Il a trouvé ce latté très intriguant, d'ailleurs...

Lecture du moment

Je termine ma lecture de Move the Body, Heal the Mind de Jennifer Heisz, la directrice du labo NeuroFit à McMaster. Que l'on aime bouger déjà ou si on pense qu'on aimerait peut-être bouger un peu plus, le livre est un très intéressant point de départ.

mÀj Nemetona Electronica

Pour recueillir mes derniers ajouts:

Et quelques gazouillis

Pour vous récompenser d'avoir défilé jusqu'ici, je vous présente ma photo préférée de Pippin cet octobre. À la campagne, il adore dormir dans ce coin, mais parfois il verra une perdrix par la fenêtre et va rester comme ça pendant de très longs moments, à mi-pointe. C'est adorable.

La citation de Bloy est extrait de mon bouquin d'Ormesson que je trimballe partout avec moi, Et toi mon cœur pourquoi bats-tu?.