Weeknote: comment ça c'était les ides de mars avant-hier?!
Fragments de trois jours de mars: la mi-session d'hiver à l'UQÀM, update sur Pippin et le Rally O, et une merveilleuse CANTATA aux Grands Ballets pour casser la routine!
mercredi 13 mars
Nous venons juste de traverser la mi-session d'hiver à l'UQÀM. Mon dos proteste le cramming quotidien pour mon cours de biologie en me confiant un nerf sciatique droit surchargé. Si je ne sens pas de grosses améliorations avant vendredi, il va falloir retourner voir ma physio pour prévenir une sciatalgie chronique (j'ai déjà assez de bobos dans ma jambe droite merci bonsoir!!!) Entretemps, je dois prendre une pause très regrettée (et frustrante) du ballet pendant au moins une semaine. C'est une très drôle ressemblance avec Pippin: malheur quand nous sommes obligés de mettre des limites sur notre énergie physique!
vendredi 15 mars
Nous sommes rentrés de Rally O relativement tard hier soir. Pippin avait tellement hâte d'aller faire dodo qu'il a couru jusqu'à son lit et s'est immédiatement endormi! Rally O est une discipline qui exige un contrôle ferme sur son impulsivité, pas un petit défi! C'est vraiment un plaisir de le regarder travailler avec Leif pendant le cours, sa patience et son calme m'inspire beaucoup. (J'ai un peu de difficulté à rester debout pendant une heure — merci à ma tension trop basse en fin journée — donc j'enregistre les sessions d'entrainement sur vidéo et j'assiste Leif quand je peux, sinon je reste sur le sol, pour éviter des étourdissements.)
Pippin est un chien qui roule sur des piles chargées à 1 000% — le seul moyen de le fatiguer, c'est de lui obliger à utiliser son cerveau! La preuve: Pippin dort très paisiblement à mes pieds pendant que j'écris et bois du thé ce matin, à une heure quant il m'apporte habituellement tous ses jouets pour m'encourager à jouer avec lui.
Malheureusement, pour en ce qui concerne le nerf sciatique, je ne vois pas d'amélioration. Faut que j'appelle la physio. Soupir.
samedi 16 mars
Même si je dois rester loin du studio, rien ne m'interdit d'aller voir un peu de danse sur scène!
Reculons à vendredi soir: Leif et moi sommes allés voir Cantata au théâtre Maisonneuve, à Place des Arts. Des quatre productions, trois m'ont vraiment marqué. Podium (chorégraphe Étienne Delorme) était musclé: un ballet contemporain sur pointes, avec des centaines de bourrées au rythme d'une basse grondante. L'ouverture de NEBE (chorégraphes Jérémy Galdeano et Věra Kvarčáková) m'a plongé dans le souvenir, celui du premier acte de Varekai, l'iconique première scène quand Icare tombe du ciel, que j'ai vu quand j'avais treize ou quatorze ans.
Si NEBE était envoutant, Cantata (chorégraphe Mauro Bigonzetti) était mon acte préféré. J'ai adoré l'inclusion des chanteuses et l'accordéoniste (organetto) sur scène, le solo de Vanesa Montoya, et la finale enjouée, souriante — je tapais du pied au rythme des castagnettes pendant les dernières quinze minutes.