Quelques souvenirs de la retraite Ballet Hop! '23
Vendredi 13, une journée magique et chanceuse dans ma famille. J'avais trop hâte, et j'étais une boule de nerfs aussi — la retraite Ballet Hop! serait ma première intensive de danse depuis au moins 2013. En plus, je n'ai jamais fait d'intensive de ballet! Deux de mes profs de danse, Maude et Zoé-Claude, allaient y être, fait très rassurant, mais je ne savais pas exactement à quoi m'attendre. L'indécision la nuit précédente a fait en sorte que j'apportais dans ma valise tous les justaucorps que j'ai trouvés dans ma garde-robe; je ne savais pas si j'allais vouloir passer inaperçue ou m'habiller, comme d'hab, en fée palette pastel fortement tatouée.
(Pour le ballet, j'ai une seule directive pour mes « costumes » : porter des trucs qui feront sauter de joie mon enfant intérieur.)
Le vendredi soir était bref et sympa: check in, apéro, un très beau souper gastronomique (chaque repas ce weekend était sincèrement excellent, un grand merci au chef Andrew et son équipe — shout out à sa sauce épicée et ses pommes confites !), et un petit cours d'étirement avant le dodo. Samedi, ma motivation était au maximum et mon ambition était de participer à chaque cours de danse. J'ai commencé par la barre débutante pour me réchauffer, suivi par un cours de variation. Après le repas du midi, j'ai ajouté un cours de ballet complet pour les danseuses plus avancées, et pour bien ponctuer ma journée, le cours de pointes !
Pour la variation, nous avons commencé à apprendre le solo envoutant de Nikiya de La Bayadère. Je n'ai pas pensé à me filmer pendant le cours, donc je partage la version du POB avec étoile Isabelle Guérin :
En une heure et quelques, nous avons seulement appris la première minute et 20 secondes du solo. J'aimerais y revenir, peut-être même un jour sur pointes. Je manque un peu d'extension dans mes jambes, donc j'aime toujours un solo avec de beaux bras (le feu !!!)
Pour se secouer les idées après une journée ballet ballet ballet, on a fêté la fin de notre samedi avec un apéro dansant au thème d'ABBA avant le souper. J'ai aussi sauté le stretch de fin de journée. J'ai préféré regarder les étoiles autour du feu, avant de me retirer pour dormir. (C'est aussi possible qu'il ne me restait plus aucune sensation dans mes épaules, mollets, pieds, cou, etc.)
Dimanche était une petite coche moins intense. Après l'étirement matinal, j'ai rejoint le cours de chorégraphie contemporaine. Sur Confetti de Charlotte Cardin, nous avons travaillé sur une chorégraphie créée par Zoé-Claude de 3 minutes. La chanson n'a peut-être pas l'air si longue, mais après quatre, cinq, quinze répétitions c'est complètement épuisant ! Après le marathon balletique de samedi, mon tibia gauche commençait à se plaindre, mais j'ai réussi à apprendre les bras et j'ai marqué les jambes. Puisque j'ai l'enregistrement de la choré sur mon téléphone, je vais certainement revenir sur les jambes et mettre tout ça ensemble un jour bientôt.
La danse contemporaine est un style que je ne connais pas vraiment — et quand je regarde l'enregistrement sur mon téléphone, je trouve que ça se voit ! Depuis août 2021, puisque je consacre presque tout mon temps libre sur le ballet, mes réflexes sont concrètement plus « ballet » qu'avant. Mes excuses si je ne partage pas la clip de Confetti, uno, je n'ai pas la permission des autres danseuses ni de la chorégraphe, secundo, je veux conserver l'illusion d'un certain niveau de compétence 😆...
Après la choré, il a fallu refaire ma valise, libérer les petites chambres, manger un très beau brunch, boire une dernière tasse de la tisane aux fleurs des champs, prendre plein de photos en groupe (qu'un jour j'espère voir!) et voilà, en un clin d'œil, une très belle retraite de ballet réussie. Tous mes muscles voulaient faire une sieste de trois jours, mais mon esprit dansait encore.
Grand merci à Zoé-Claude, à Maude, à Ballet Hop!, et à toutes les danseuses pour un très beau weekend ! J'ai déjà très hâte à l'année prochaine.