Weeknote: ma première course avec Pippin!

Weeknote: ma première course avec Pippin!
Plusieurs chiens, déjà attachés à leurs traineaux, sont derrière moi, en arrière-plan de la photo que Leif a prise le matin du 3 mars 2024, pendant l'atelier au CEB. Je suis en train d'équiper Pippin dans son harnais de canicross, avant le départ.

La météo sans allure des dernières semaines a fait fondre toute la neige: l'atelier ski joëring au CEB ce dimanche s'est métamorphosé en sortie canicross. Les conditions étaient encore assez bonnes pour les traineaux, les chanceux. L'année prochaine j'aimerais vraiment essayer ça!

→ Read this post in English

Derrière les traineaux, avant le premier départ.

Pippin a trouvé les autres chiens et gens intimidants, puisqu'il y avait beaucoup d'aboiements et d'énergie avant le départ, mais sa timidité a été éventuellement conquise par son amour pour la course—le ti-loup adore courir, et voulait être le plus rapide! La présence des autres équipes canines a produit un effet de « meute » remarquable, Pippin a réussi à courir pendant des kilomètres sans se distraire en suivant son nez. (La seule fois où il a subitement viré hors-piste était quand il a vu un lapin, mais je lui pardonne son enthousiasme, la créature m'a également surprise!)

Quand Pippin a vu la fin, et surtout Leif qui nous prenait en photo, il était très motivé à terminer la course en beauté (en allant droit vers Leif, bien évidemment...)

J'ai presque toujours été athlète solo: jeune, j'évitais autant que possible les sports d'équipe, à part la voile. Courir avec un chien devant soi veut dire qu'il faut conserver une grande partie de son attention sur son coéquipier. Il ajoute une composante intéressante à la course cross-country: est-ce que le puppy trotte/cours aisément? Est-ce qu'il garde une bonne concentration sur l'activité? Y-a-t-il d'autres équipes devant ou derrière à éviter? Il doit exister une voie de communication réciproque entre chien et humain: mais la fluidité se construit avec le temps et la pratique. Puisque Pippin est encore si jeune, j'essaie de ne pas le pousser trop loin trop vite. Mais, aujourd'hui, dans un environnement complètement nouveau, entouré de chiens et de gens inconnus, Pippin était tellement content de courir avec moi—il continue de m'épater!

Aussi: on a rencontré un autre épagneul breton!

L'autre épagneul breton était complètement adorable: elle et Pippin ont le même sourire et aiment se faire gratter au même endroit sur les joues! Et la différence de taille entre les deux bretons m'a vraiment fait rigoler.
Après la course, j'avais tellement chaud que j'ai enlevé toutes mes couches.
Pause pour boire de l'eau et regarder les traineaux repartir pour faire un autre tour.

Depuis que Pippin est arrivé chez nous et depuis que je reprends des cours à l'UQÀM, je passe nécessairement moins de temps à m'entrainer et à danser du ballet. Ça fait vraiment du bien de faire un peu d'effort (en tout, ma montre m'informe qu'on a couru au moins 5 km, peut-être un peu plus), de le faire avec Pippin, et que l'expérience sur place n'a pas été difficile ou anxiogène. On a été très chaleureusement accueilli au CEB, et quelques autres participantes nous ont même aidées à dégager notre petite Fiat d'un banc de neige (ahh, les aventures de mini char en campagne québécoise!)

Photo prise par Leif le 27 février 2024. Je suis sur le sol et je joue avec Pippin. J'ai eu beaucoup de douleurs liées à l'endométriose pendant les dernières deux semaines de février mais Pippin est content de jouer avec moi comment je peux.

Après un février de bizarreries météos, de douleurs chroniques, et de frustration avec mon cours de bio dans le rétroviseur, j'ai en revanche un mars tourbillon de l'autre côté du parebrise.

Ce mars:

  • j'ai mes premiers examens de la session pour mon cours de biologie générale (ayayaye le trac est vicieux);
  • Pippin, Leif, et moi-même commençons des cours hebdomadaires de Rally-O, un sport canin qui croise obéissance à la performance;
  • je participe au #DéfiAllezHop2024 à mon studio Ballet Hop! — j'ai peur des échappés en 2e sur pointes, donc on va les pratiquer jusqu'à la gloire!

En plus de tout ça, je continue de travailler sur ma communication et mon rapport avec Pippin (en plus de ma lecture de Force-Free Gundog Training de Jo Laurens, je suis également un mini cours sur le rapporte par Liza Rader de Focus Dogs). Dans la vie quotidienne, hors du contexte sportif, Pippin a développé une légère anxiété autour des hommes inconnus qu'on croise dans la rue: le résultat de plusieurs expériences avec des hommes sans gêne. Leif et moi-même travaillons fort depuis le début pour donner à Pippin un sentiment de sécurité quand il est avec nous, à la maison ou dans le monde. On va lui rebâtir sa confiance, mais ça prend du temps et de la patience.

Dans mon temps livre, j'ai dévoré ce février L'Ours et le Rossignol de Katherine Arden. Le roman a été une très belle bouffée de vent polaire après toute ma lecture sur les chiens, la biologie, ou les cultes qui m'occupe ces temps-ci. Dans un genre beaucoup moins féérique mais tout aussi intéressant, j'ai aussi terminé une deuxième relecture de Don't Call It A Cult de Sarah Berman sur le culte/MLM NXIVM.

Bon, il est tard, je n'ai presque plus de tisane (thym, sapin, centaurée, menthe, et quelques autres plantes qui me chatouillent les narines mais que je n'arrive pas à identifier) et j'ai encore besoin de traduire ce weeknote pour mes lecteurices anglos. Bon début mars, et à la prochaine.

Les commentaires sont ouverts ci-dessous. Tu peux aussi jeter un sou à ton bloggueur, signer le guestbook avant de partir pour le cyberespace, et viens me trouver sur le fedivers.