Ma pratique professionnelle est en pause

Voilà, c’est officiel, depuis le 1 février, je suis en pause du travail pour me concentrer sur ma santé.

Ma pratique professionnelle est en pause

La leçon que je dois réapprendre encore et encore et encore: n’écarte jamais ta santé, sinon elle va revenir au galop te donner vingt millions coups de fouet. 😵‍💫

Ça fait quelques semaines* que plusieurs membres de mon « équipe de santé » — comment je surnomme les médecins, physios, et infirmières praticiennes spécialisées qui m’entourent, #SpoonieLife — essaient de me convaincre d’arrêter complètement le travail. Pourtant, j’avais trop peur de lâcher prise. Au boulot, je suis un îlot. Il n’y a personne pour prendre la relève. Je n’arrêtais pas de me dire que j’avais trop de choses à faire, peut-être que je pourrais prendre un long weekend supplémentaire ici ou là (yeah right!), peut-être que la solution est de faire plus de sport (🧐), et que de toute façon c’était toujours le pire moment imaginable pour arrêter. Même si, au fond, ça n’existe pas de « bon » moment pour arrêter le travail.

Et que le surmenage est insidieux! Même quand je n’arrêtais pas de faire de la tachycardie ou même des syncopes, j’arrivais toujours à me convaincre que j'étais tout à fait capable d’accepter un contrat urgent de plus. Mais bûcher sans cesse ne veut pas toujours dire qu’on travaille bien. Autre détail amer: j’ai peut-être attendu trop longtemps pour le prendre, parce que maintenant mon arrêt de travail sera de durée indéterminée. Dur de ne pas voir ça comme une catastrophe quand on est à la pige.

Finalement, la semaine passée j’ai vu un médecin qui m’a convaincu qu’il était temps d’arrêter le travail. J’en ai discuté un peu ensuite avec l’infirmière praticienne qui m’aide à gérer tous mes bobos de santé (comme 1 québécois.e sur 5, je n’ai pas de médecin de famille — mais les IPS sont des héros!) et elle m'a aidé à concrétiser ce que je dois faire. Voilà, c’est officiel, depuis le début de février, je suis en pause. Un petit côté positif: même si l'idée d'arrêter de travailler me fait franchement peur, j'ai très hâte de ne pas vérifier mes courriels chaque matin. 🥲

Un petit truc concret à communiquer avec les gentil.le.s lecteurices du blog avant de conclure: le formulaire de contact sur la page principale de mon site web est désactivé pour l'instant.

Prenez bien soin de vous, je vais essayer de faire de même, et à la prochaine!

* Ça fait combien de semaines depuis juin, déjà?

Les commentaires sont ouverts ci-dessous. Tu peux aussi jeter un sou à ton bloggueur, signer le guestbook avant de partir pour le cyberespace, et viens me trouver sur le fedivers.